Dans un livre à paraître le 7 mai, Kristy Noem, tente de faire la démonstration de sa capacité à "faire des choses difficiles".La gouverneure du Dakota du Sud et potentielle colistière de Donald Trump raconte ainsi le jour où, jugeant son chien impossible à éduquer, elle a décidé de l'abattre.L'anecdote suscite la polémique aux États-Unis.
Le désir de transparence de Kristi Noem se retourne contre elle. La républicaine et potentielle colistière de Donald Trump pour l'élection présidentielle de novembre est empêtrée dans une vive polémique aux États-Unis. En cause ? Un livre à paraître dans lequel elle raconte avoir tué des animaux. Dont son chien de compagnie.
Dans les bonnes feuilles de l'ouvrage publié par le quotidien britannique The Guardian, la gouverneure du Dakota du Sud assume sans vergogne son rejet de Cricket, un braque à poils durs. Selon l'élue, cette femelle de 14 mois était "impossible à dresser", mais aussi "dangereuse pour quiconque avec qui elle entre en contact".
Kristi Noem l'assume : "Je détestais ce chien". Jusqu'à s'en séparer : un jour de chasse aux faisans, l'animal était incontrôlable, "pourchassant tous les oiseaux" avant de tuer les poules d'une famille. Cricket aurait même tenté de mordre sa propriétaire. Celle-ci a décidé de l'emmener dans une carrière pour l'abattre. "Ce n’était pas un travail agréable, mais il fallait le faire", concède l'élue, qui reconnaît au passage avoir également tué le même jour une chèvre jugée "méchante" et "dégoûtante". L'animal aurait aussi renversé des enfants.
Pourquoi Kristi Noem raconte-t-elle ces histoires ? Pour convaincre les électeurs de son aptitude à faire des choses "difficiles" et "laides". Las, de nombreux Américains n'ont pas eu le même avis à la lecture de ce récit. À tel point que la républicaine a réagi, défendant son "amour des animaux" et estimant que "des décisions difficiles comme celle-ci surviennent tout le temps dans une ferme."